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Tribunes
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L’absence de croix qui laisse sans voix
Dévoilée le 5 mars, l’affiche officielle des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 n’a pas rencontré le succès escompté. La suppression de la croix du dôme des Invalides comme celle de nos couleurs nationales a, en effet, été perçue comme une tentative...
Insoumise ou indigne ?
Le groupe LFI à l'Assemblée a établi un parallèle entre sa chef de file et Simone Veil, pour saluer l’inscription de l’IVG dans la Constitution, le 4 mars. « Quelle indignité » a réagi un des petits-fils de l’ancienne ministre. D’un côté, Mathilde Panot, sourire aux...
Élagage ou jungle bureaucratique ?
Créer un observatoire des haies pour calmer la colère des agriculteurs : il fallait oser. Le ministre de l’Agriculture l’a fait. Cette annonce a d’ailleurs été raillée par nombre d’observateurs qui y voient une nouvelle couche ajoutée au millefeuille administratif....
Biographie
Gilbert Collard est né le 3 février 1948 à Marseille. Il fut élevé au sein d’une famille bourgeoise dans le domaine familial situé aux environs de Marseille au château de la Madone. Il reçut une éducation sévère, quasi militaire, alors qu’il était entré à l’âge de 9 ans dans le collège des Révérends Pères maristes à La Seyne-sur-Mer. Cet épisode de sa vie l’a fortement endurci et ainsi préparé à affronter la difficulté de son métier futur.
Il effectua ses études de droit à l’université d’Aix-en-Provence pour finalement devenir avocat au barreau de Marseille, après avoir prêté serment en 1971. En 1973, son éloquence fut récompensée par son intégration dans la conférence du stage.
Il a défendu de nombreux clients célèbres : Laurent Gbagbo, Charles Pasqua, Valérie Bègue, Paul Aussaresses et Richard Virenque dans l’affaire Festina. Il fut aussi l’avocat de certaines parties civiles dans le procès Barbie, ainsi que dans le procès Christian Ranucci. Il a plaidé dans plusieurs procès médiatiques tels que l’affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras, l’affaire Alègre, l’affaire AZF ou l’affaire VA-OM.
Pendant de nombreuses années, il fut le président de la Coordination européenne des droits de l’Homme et du Collège de criminologie clinique et également du Mouvement pour l’Organisation de la Société Civile (MOSC). Il fut décoré Chevalier des arts et des lettres. Par ailleurs, en parallèle de sa carrière d’avocat et de sa carrière politique, il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages.
En 2011, il devient le fondateur/président du comité de soutien de Marine Le Pen. Le 17 juin 2012, il fait son entrée à l’Assemblée nationale en tant que député Rassemblement Bleu Marine du Gard, orchidoclaste démocratique, au côté de Marion Maréchal Le Pen. À l’occasion du XVIe congrès du Front national, il intègre le conseil national du parti, réélu en 2017 contre la torera de La République en Marche, Marie Sara.
Le 26 mai 2019, il est élu député européen sur la liste du Rassemblement national (RN) et laisse son mandat national à son suppléant. Au Parlement européen, après avoir siégé à la commission de la culture et de l’éducation (CULT), à la commission des pétitions (PETI) et à la commission des affaires juridiques (JURI), il intègre, en 2022, la commission des transports (TRAN).
En 2023, il déclare être un « homme de parole libre, plus affilié à aucun parti ». Membre des non-inscrits au Parlement européen et Président de l’association Alternative France, il se définit comme divers droite.