« Immigration, vague ou tsunami » ? Si le média MarianneI se pose très justement la question cette semaine ; il faut savoir que pendant que l’on détricote nos frontières, la commissaire européenne Johansson, commissaire en charge des questions migratoires, tricote littéralement, en pleine réunion avec Frontex, des chaussettesII ! Ce désintérêt injurieux – il faut voir la vidéo ! – s’inscrit dans une guerre entre la commission immigrationniste et l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes qui, tant bien que mal, essaye de limiter l’immigration illégale. Le chef de l’agence, M. Leggeri, s’était félicité d’avoir « doublé les reconduites des migrants déboutés », une allégation perçue comme une déclaration de guerre pour les fanatiques de Bruxelles !
Pendant que l'on détricote nos frontières, la commissaire européenne Johansson en charge des questions migratoires tricote des chaussettes : l'Europe est envahie, mais au moins on n'aura pas froid aux pieds ! pic.twitter.com/vwVlVDRTIG
— Gilbert Collard (@GilbertCollard) June 23, 2021
Cela étant dit, il faut reconnaître que la commissaire Johansson est droite dans ses nocives bottes idéologiques : elle avait déclaré, le 27 avril, que la « stratégie de départ volontaire » était « la meilleure option » pour lutter contre l’immigration illégale… Payer les migrants volontaires, à coup d’allocations de départ, est-ce sérieusement la meilleure solution ?
Contrôler les migrants, non. Contrôler les États, oui !
Dernièrement, la commissaire s’est gargarisée des progrès vers « l’européanisation de la gestion migratoire ». La Commission souhaite en effet que le bureau européen en matière d’asile (EASO) soit responsable de « l’amélioration du fonctionnement de l’asile européen » et qu’il puisse faire des visites inopinées dans les pays de l’UE pour vérifier que les consignes sont bien respectées… Encore un moyen de renforcer la pression sur les États membres et de limiter leur souveraineté !
Cette « européanisation » serait une pierre de plus à un édifice global dont l’échafaudage s’articule aujourd’hui autour de la jurisprudence de la CJUE. Par exemple, sa décision ubuesque du 14 janvier rend la gestion des mineurs isolés (MNA) très délicate : pour renvoyer un MNA, il faut désormais qu’il bénéficie d’un « accueil adéquatIII » dans le pays de retour ! Avec un critère aussi subjectif et une immigration en grande partie africaine, autant décréter qu’on ne le renverra jamais !
Les solutions existent !
Mais alors que faire ? Il faut rapidement mettre à jour la liste des pays à risque (comme le fait le Danemark), appliquer sans faille les obligations de quitter le territoire (les fameuses « OQTF »), supprimer les trop nombreuses allocations, revenir sur la jurisprudence de la Cour (sur les mineurs isolés par exemple), appliquer une politique comme celle de M. Salvini (baisse de 54% des migrants décédés en valeur absolue), augmenter la peine la prison pour les passeurs (une proposition, au Royaume-Uni, suggère la prison à vie), appliquer une tolérance zéro vis-à-vis des navires clandestins comme en Australie (qui refoule les bateaux et exile dans les camps de rétention les clandestins), relancer la natalité en Europe, surveiller les ONG, etc.
Les moyens existent ! Il est plus qu’urgent de les mettre en œuvre !