Le meurtre de Stéphanie Monfermé, agente administrative de l’hôtel de police de Rambouillet, par le Tunisien Jamel Gorchene, rappelle tristement que si la France n’est malheureusement pas le seul pays européen à être touché par le terrorisme islamiste, il est, aujourd’hui, celui qui en paie le plus lourd tribut !
La France, pays le plus touché par le terrorisme islamiste en Europe
Selon la fondation Fondapol, la France est le pays européen le plus touché par le terrorisme islamiste. De 1979 à 2019, la France a concentré à elle seule près de 44 % des attentats islamistes ainsi que 42 % des victimes en Europe. Des chiffres inquiétants qui démontrent que notre pays est particulièrement visé par l’islamisme radical.
Or, l’attentat de Rambouillet a révélé que l’État, englué dans l’idéologie de la bien-pensance, n’était pas du tout à la hauteur de la menace qui pèse actuellement sur nous. Rendez-vous compte qu’après des dizaines d’attentats tous plus meurtriers les uns que les autres, nos gouvernants en sont encore à débattre sur l’existence ou non d’un lien entre immigration et terrorisme !
Pourtant avec Rambouillet, c’est tout le système immigrationniste qui est remis en cause : comment un citoyen tunisien a-t-il pu entrer en France de manière totalement illégale, vivre pendant dix années sur notre territoire sans le moindre papier, pour, au final, être « régularisé » ? On ne peut que pointer du doigt la responsabilité des gouvernements successifs car si c’est bien la circulaire Valls qui a rendu cela possible, une fois au pouvoir, Macron et Darmanin ne se sont pas vraiment empressés de supprimer cette circulaire.
L’indétectable djihadiste
Après l’attentat de Rambouillet, le ministre de l’Intérieur s’est empressé de déclarer que Jamel Gorchene était « manifestement pas détectable ». Une façon un peu rapide de s’exonérer de toute responsabilité dans la faille sécuritaire qui a facilité le passage à l’acte du terroriste.
Pourtant, les faits sont têtus et démontrent qu’il existait bien plus qu’un faisceau d’indices qui auraient pu permettre de « détecter » l’assassin et cela depuis des années.
En effet, si patron du Parquet national antiterroriste évoque une « adhésion à l’idéologie islamiste légitimant la violence à compter de l’automne 2020 », il baignait, en réalité, depuis de nombreuses années déjà dans l’islam politique, la défense victimaire d’une religion prétendument persécutée et le soutien aux figures françaises de l’islamo-gauchisme.
Déjà en 2012, sur son compte Facebook il affichait son soutien au parti islamiste tunisien Ennahda. L’année suivante, il publie une vidéo favorable au Front al-Nosra, la branche syrienne… d’Al-Qaïda !
Après le meurtre de Samuel Paty, Jamel Gorchene écrit sur Facebook : « Ô les musulmans, maintenant nous allons répondre aux insultes de la France et de Macron contre notre prophète Mahomet ». Pourtant, deux mois plus tard, il obtenait sa carte de séjour !
Des faits qui démontrent, une fois de plus, que le gouvernement n’est absolument pas à la hauteur des périls mortels qui pèsent sur la France. Et pendant ce temps, des Arnaud Beltrame, des Samuel Paty, des Stéphanie Monfermé continuent de tomber sous la lame des fous d’Allah…