En publiant cette semaine un énième rapport favorable à l’immigration, le Conseil de l’Europe, sous couvert d’un « cri de détresse », lance un appel de « bienvenue » au continent africain. Si, à première vue, il semble se parer d’intentions humanistes, cette communication nourrit au contraire l’idée d’un eldorado européen, fantasme dont se servent criminellement les passeurs pour alimenter leur funeste marché.
Si l’institution européenne constate, à juste titre, l’horreur du « cimetière » de la Méditerranée, avec plus de 2 600 décès recensés entre juillet 2019 et fin 2020, elle n’en tire pas les conséquences adéquates.
La Grèce suspecte « 35 membres d’ONG d’avoir communiqué des informations à des migrants et à des passeurs »
Le Conseil regrette « les entraves, administratives et judiciaires, posées aux opérations de sauvetage des ONG ». On sait pourtant le rôle, au minimum trouble, que jouent ces organisations. En plus de la Grèce, une enquête italienne, « accuse des responsables de Save the Children, Médecins sans frontières et Jugend Rettet d’avoir facilité le trafic de migrants, notamment en communiquant avec les trafiquants ». Il relève donc du bon sens de mieux les contrôler ! Comme l’écrit un journaliste pour résumer cette situation : « de l’assistance humanitaire à la complicité criminelle, il n’y semble-t-il qu’un pas ».
Quarantaine à bord : le Conseil nous mène en bateau !
Le Conseil explique « qu’un navire a été utilisé pour maintenir 1 195 migrants en quarantaine au large de la Sicile » mais ne semble pas avoir l’honnêteté intellectuelle de noter que ces quarantaines ont eu lieu pour tout type d’embarcation comme le Minerva Oceania, un pétrolier naviguant sous pavillon maltais ou encore le navire de croisière Mein Schiff 6…
Il propose de généraliser les « visas humanitaires » encore « sous-utilisés ». Pourtant, il est bien placé pour savoir que l’immigration est essentiellement économique. Même EuroNews, citant l’OCDE, l’avouait en 2018 : « moins de migrations pour raisons humanitaires, plus de migrations économiques ou familiales ». Il propose également d’assouplir les règles permettant le regroupement familial et dévoile ainsi son véritable cheval de bataille : l’immigration de masse.
Le Conseil se garde bien d’analyser ce qui a fonctionné chez nos voisins. En Italie, par exemple, il y a eu une baisse de 54% des migrants décédés (en valeur absolue) grâce à la politique de Salvini ! L’Australie, constatant également une grande mortalité des migrants essayant d’atteindre ses côtes, a opté pour la tolérance zéro. Résultats ? Le gouvernement a « réduit à peau de chagrin » l’immigration illégale…
Aujourd’hui, le Royaume-Uni semble étudier la prison à vie pour les passeurs, le Danemark a retiré l’asile à 94 réfugiés syriens en mettant à jour la liste des pays qui sont considérés comme sûrs, rappelant ainsi que le statut de réfugiés est temporaire : les outils concrets et fonctionnels existent ! À nous de les appliquer pour limiter l’immigration de masse, mieux protéger nos pays, réduire les trafics et la traite d’êtres humains et diminuer le nombre de morts.