Si certains se posaient encore la question de savoir si l’islamo-gauchisme dans les universités était un fantasme ou une réalité, l’affaire de Sciences Po Grenoble démontre, une fois de plus, la solide implantation de cette idéologie politique, soutenue et financée par l’Union Européenne, au cœur même de nos campus.
Sciences Po Grenoble : l’islamo-gauchisme maître de l’université
On le sait, l’islamo-gauchisme est bien implanté dans nos facultés. Il suffit pour s’en rendre compte de voir les programmes de recherche universitaires européens qui visent à pousser les sociétés traditionnelles européennes à s’adapter à l’arrivée de l’Islam dans leur espace, comme EuroPublicIslam : Islam in the Making of a European Public Sphere, financé par le Conseil européen de la recherche, ou encore le programme RELIGARE sur la « diversité religieuse et les modèles séculiers en Europe », financé par la Direction générale de la recherche de la Commission européenne.
Mais derrière cette implantation politico-religieuse, se cache un danger bien réel pour le monde universitaire, et, par conséquent, pour nos sociétés : la fin du débat d’idées et l’instauration d’un conformisme totalitaire. Le cas de Sciences Po Grenoble est emblématique.
Les faits : lors de la préparation d’une semaine de l’égalité sur le thème : « racisme, antisémitisme, islamophobie », un professeur, Klaus Kinzler, a eu l’outrecuidance de se montrer critique vis-à-vis du concept d’islamophobie, une notion souvent utilisée pour faire la promotion d’un Islam politique, selon lui. Que n’avait-il pas dit !
Une violente polémique apparaît, reprise et amplifiée par l’Union syndicale Sciences Po Grenoble, principal syndicat étudiant de l’établissement, soutenu par l’UNEF. Et voilà que Klaus Kinzler ainsi qu’un autre professeur se retrouvent traités d’islamophobes, leurs noms jetés en pâture sur les murs du campus : « Des fascistes dans nos amphis. Klaus Kinzler et V. T. Démission. L’islamophobie tue ». Il y a quelques mois, il n’en avait pas fallu autant pour qu’un autre enseignant, Samuel Paty, se fasse tuer…
Relever la tête pour retrouver notre démocratie
Aujourd’hui, comme Didier Lemaire, le prof de philo de Trappes qui a dénoncé la mainmise de l’Islam radical sur sa ville, Klaus Kinzler et son collègue bénéficient d’une protection policière. Mais cette affaire révèle, à travers le comportement de la direction de Sciences Po Grenoble, à quel point l’université est gangrenée par l’islamo-gauchisme.
Que des syndicats étudiants d’extrême gauche jouent aux petits fascistes, bien que cela soit inacceptable, est malheureusement habituel. En revanche, que ces deux professeurs doivent également faire face à l’hostilité de leurs collègues et de la direction sous la pression de ces syndicats étudiants démontre que l’idée même du débat critique est, aujourd’hui, en train de disparaître de nos universités au profit d’un dogmatisme idéologique dangereux !
Klaus Kinzler le dit lui-même : « Ils [l’Union syndicale Sciences Po Grenoble] n’ont même pas besoin d’être violents pour s’imposer. La direction préfère se coucher devant eux ». Pourtant, si l’on souhaite que l’université française redevienne un haut lieu du débat démocratique, il faudra peut-être songer à relever la tête !