Vraiment, un président ne devrait pas dire ça, fût-il dressé sur la pointe des ergots de son petit égo !
Comment Emmanuel Macron a-t-il pu s’autoriser à invectiver publiquement le journaliste irréprochable du Figaro, remarquable connaisseur du Moyen-Orient et ancien otage des milices islamistes, Georges Malbrunot ?
Il faut voir le ton de petit chef, donneur de leçon moliéresque avec lequel le président apostrophe tout énervé, tout en bouboule de nerf, presque sur le point de taper du pied, ce journaliste exemplaire qui a le droit d’écrire ce qu’il veut, sans la permission de l’Élysée, à savoir que Macron a eu un entretien « confidentiel » avec le Hezbollah terroriste.
Mieux vaut regarder la vidéo ou l’écouter pour se faire une opinion sur le mépris dans lequel Emmanuel Macron tient la liberté de la presse !
Comme me l’a dit, Ernest, mon concierge, dont la réflexion vaut celle de beaucoup d’éditorialistes : « non, mais il se prend pour qui ? »
Tout est dit : il se prend pour ce qu’il n’est pas, c’est-à-dire un chef d’État ! Lequel d’entre eux aurait osé ainsi exprimer sa vindicte liberticide pour un journaliste en des termes, en des gestes, en une fibrillation de cours d’école ? Aucun !
On attend maintenant les réactions des défenseurs de la liberté de la presse, des professeurs en déontologie, des secouristes humanitaires… On verra ! Mais je ne me fais pas autant d’illusions qu’il existe de subventions.